24 décembre 2010 - Arrivée aux Philippines
Ce matin, après une très petite nuit : départ de Bangkok à 0h35 et arrivée à Manille à 5h avec une heure de décalage horaire et de sommeil en moins.
Je récupère quelques heures dans une chambre disponible à mon hôtel.. J'émerge un peu et ce n'est pas le thé aux herbes de type "Thé chinois" (Voir Voyage en Chine en 2000), qui me requinque. Je suis arrivé à contacter ma teacher et rendez-vous est pris pour le lendemain à 17h. Beaucoup d'enfants, beaucoup de gens partout.
Le bord de mer est couvert de petit commerce et au loin quelques bateaux de commerce sont amarrés. Rien à voir avec la croisette à Cannes. Une petite brise rend l'atmosphère douce sur fond de bruit de circulation. |
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25 décembre 2010 - Noël...
Intramuros est l'appelation de la forteresse batie par les espagnols pour leur sécurité. Ils y établir de superbes demeures, des églises... Ils confinèrent les autres populations dans des guettos. Ce type de stratification est peut-être à l'origine des énormes différences existant entre les nantis et les très pauvres.
Ma visite fut assez limitée par le fait qu'à Noël beaucoup de musées, de jolies demeures sont fermées. En contrepartie, beaucoup de philippins affluent du métro vers le parc Rizal du nom d'un héro philippin qui combatit les colonisateurs espagnols.
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02 janvier 2011 - La nouvelle année
Hier soir j'ai "réveillonné" avec ma teacher d'anglais et ensuite nous sommes allés chez des voisins, une cousine à ma teacher, attendre le passage à la nouvelle année au milieu de pétards, les feux d'artifice, les cris de très jeunes filles, déjà très "enveloppées" d'un milieu très bourgeois où l'argent ne semble pas être un problème, avec des serviteurs très attentionnés à ce que les verres soient remplis, les assiettes utilisées, débarrassées, un milieu où je ne suis pas à ma place...
A minuit j'ai souhaité la bonne année aux personnes présentes, de vielles rombières plus jeune que moi et ensuite nous nous sommes éclipsés pour aller voir d'autres voisins qui faisaient leur feu d'artifice... Au lit peu après minuit, voici mon passage à la new's year .
Le jour de l'an, je suis allé à MegaMall un grand complexe commercial ouvert, car encore aujourd'hui comme pour le jour de Noël, beaucoup de magasin sont fermés.
Le lendemain dimanche, je prends un Jeepney qui m'emmène à Quiapo à proximité de Chinatown Je m'arrête un peu avant l'arrivée en passant devant l'église de Quiapo, célèbre pour son "Black Nazarene", je vous laisse traduire... où un peuple innombrable, déborde de l'édifice, entrer m'est impossible. La cérémonie est transmise à l'extérieur par haut parleur, pour les philippins qui ne peuvent entrer. Je me dirige ensuite vers le "Chinatown" local et au passage, encore une église, celle de Santa Cruz située entre le quartier Binondo où je reviendrai cet après-midi, et Chinatown. Un Chinatown qui n'a rien e commun par la taille et la foule avec celui de Bangkok.
Les restaurants indiqués sur mon guide, le "Lonely Planet" ne retiennent pas mon attention et là où je m'arrête, une demi-heure après la commande, ils m'annoncent que le plat ne peut m'être servi et d'en choisir un autre....
Dans Binondo, encore une église...où un mariage chinois tout à fait orthodoxe, très bourgeois où je me permets de photographier les très jeunes futurs mariés. Le temple bouddhique situé à 600m au nord est coincé entre d'immenses immeubles pas très photogéniques.
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03 janvier 2011 - Paco Parc
Ce parc, autrefois lieu de sépulture de l'élite du pays, a été agrandi pour recevoir les victimes du choléra en 1822. Une chapelle en forme de dôme sert de lieu de mariage et d'auditorium pour les soirées musicales. C'est fou le nombre de cérémonies de mariages se déroulant lors de ma visite. Soit qu'il y ait beaucoup de mariages aux Philippines pour une population très jeune ou que le moment des fêtes de fin d'années, permettant de réunir des familles parfois très dispersées, aux US, à Singapour... , est favorable pour célébrer les unions.
Les jeepneys, extension des jeeps US au sens propre, sont vraisemblablement la conséquence de la présence américaine de plus de cinquante ans dans ce pays où la langue principale, économique, politique ainsi celle des philippins non pauvres, est la langue maternelle.
Le Pilipino, langue du pays, est placé en seconde place, c'est la langue du peuple, la langue des pauvres. Un philippin ne connaissant pas l'anglais, ne peut pas lire les panneaux de signalisation, les publicités et autres qui sont uniquement rédigés en langue anglaise... |
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09 janvier 2011 - Le lac Taal ou un volcan Poupées russes
J'ai décidé depuis quelques jours déjà, de visiter les environs de Manila. Il y a deux destinations qui ont retenu mon attention : Le Pinatubo, un énorme et très dangereux volcan en activité au nord de Manille et le lac Taal à 70 km au sud de Manille. Aujourd'hui, levée à cinq heure du matin et je suis au point de départ des bus peu après six heure. Je cherche un peu et suis orienté sur un "van". Minibus climatisé, je vais découvrir. Déjà presque deux fois plus cher qu'un bus, le confort attendu n'est pas au rendez-vous. 14 places, mais 18 passagers à bord soient 3 places pour quatre personnes. Assis de travers sur 70km, je suis loin d'être dans un fauteuil.
Ce matin, j'ai décidé pris mes précautions, chapeau, ambre solaire, deux litres d'eau. Je ne prends pas mon ciré car il va faire beau... A mon arrivée à Tagaytay, ville située en haut d'une caldera de 75km de circonférence, le ciel est très gris, la pluie est proche et je n'avais pas consulté la météo, car la veille il faisait beau... Il pleut et je m'abrite sous les auvents des échoppes. Durant les accalmies, je prends quelques photos sous un ciel très gris. Un démarcheur me propose alors la traversée du lac en Bangka, une demi-heure de navigation, jusqu'à l'ile centrale à un prix que j'estime trop élevé, je lui propose 500Php et à lui de trouver deux autres candidats à la traversée... Toujours de la pluie, je pense un instant à retourner à Manille, puis me dirige vers un restaurant, quelques morceaux de poulet et du riz, comme d'habitude... Les nuages se sont un peu levés, je prends quelques nouvelles photos avec l'espoir d'un peu plus de lumière. Et mon démarcheur d'arriver avec deux philippins, mais pour 600Php par personne. Je lui rappelle mon prix et après un peu de discussion, je fais bénéficier mes deux compagnons de traversée, de mon tarif.
Je décide de monter au volcan à pieds, petite randonnée de moins d'une heure. Mes acolytes choisissent de monter à cheval. En cours de route, je dois rebrousser chemin car il faut prendre un ticket 50P pour la visite. Je propose 50p, mais négociation impossible, je dois retourner pour acheter un ticket et revenir. Il pleut et je me mets à l'abri sous les branches, la pluie est douce, je ne risque pas de prendre froid. A mon arrivée en haut j'aperçois mes deux acolytes et leur décris les raisons de mon retard et ils continuent et moi de mon coté. Le temps encore, n'augure pas de jolies photos contrastées. Je suis de retour aux chevaux vers 13h30. Personne en vue et j'apprends vers 15h30 que mes acolytes sont rentrés avec notre bateau, me laissant sans moyen de retour pour gagner la terre ferme. Après de longues discussions, on me propose gentiment, une place sur un bateau avec d'autres passagers ainsi que la meilleure façon de rentrer sur Manille. Un premier transport suivi d'un long parcours en Jeepney et le bus pour Manille juste à mon arrivée, quelle chance ! Au passage, juste après la traversée du lac, je rencontre quatre jeunes français et les fais profiter de mon plan de retour. J'arrive à ma home adresse vers 9h, un peu fatigué mais content de cette journée "aventure" qui s'est bien terminé
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Un volcan,
un lac dans le volcan,
un second volcan dans la lac,
un second lac dans le second volcan
et un dernier volcan dans le second lac
Poupées russes ???

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15 janvier 2011 - Retour dans l'Intramuros
Ce matin, le temps est favorable et je décide qu'il ne fera pas trop chaud et par précaution, je prends mon poncho imperméable. Un Jeepney me conduit à Quiapo que je connais désormais. Le parcours semble long et je m'aperçois que je suis revenu à mon point de départ. Je saute au prochain arrêt et reprend un autre jeepney pour recommencer en disant bien au driver que je veux m'arrêter au terminal de Quiapo. A mon arrivée, il est midi passé et je déambule à la recherche d'un restaurant, oui, les émotions et la marche donnent faim. Des spaghettis à l'italienne avec pains grillés à l'huile d'olive, très bon, mais très réduit en volume pour assouvir ma faim, mais c'est l'Italie au régime asiatique...
Je fais un tour au Rizal Parc, toujours très fréquenté et ai décidé de me rendre au musée. Mais je ne pourrai pas visiter, car ils veulent que je laisse en dépôt, mon sac et mon appareil photo!!! Mon sac, c'est ma sécurité financière et identitaire, mon appareil photo, c'est peut-être le salaire annuel des fonctionnaires de l'accueil. Donc, tant pis, je n'irai pas, je n'ai pas le choix.
Je prends une mangue verte en guise de desset et en donne une partie (le reste à une enfant mendiant pour manger. Une petite marche à pieds le long des grands boulevards encombrés de jeepney et de leur énorme pollution, me mène vers le passage de mes deepneys, direction Pasig. Toujours un temps favorable, mais en chemin, c'est la grosse averse, près de 20cm d'eau sur la chaussée et je devrai utiliser mon poncho pour terminer mon chemin.
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22 janvier 2011 - Banaue
J'ai suis arrivé par le bus de nuit à 6h du matin, pas très frais, car dormir en position assise avec à mes coté un 'gros' qui se laisse aller, et je t'écarte les jambes et j'occupe l'espace des coudes... Dans ce bus prévu pour les Philippins, il n'y a pas d'accoudoir; l'espace latéral est réduit et j'ai la têtière au niveau des épaules. Ayant réservé par mail, je suis attendu et conduit à l'hôtel. J'obtiens une chambre de dépannage pour dormir quelques heures avant que ma chambre soit disponible. Un petit tour au marché pour voir la population locale puis au marché permanent en sous-sol où j'achète mon kilo de mangues quotidiennes et mange dans une petite échoppe du riz accompagné de poulet pour alterner avec le porc (lechon) de Manila.
Cette après-midi j'ai projeté une petite randonnée pour visiter les deux villages de Tam-an et Poitan.L'accès au chemin se fait par la route sud à 4 km de Banaue. Ici, les dénivelés sont très importants et le parcours alterne, de nombreuses marches d'escalier, des parcours sur le muret des rizières quelquefois avec des abruptes de 100 à 200m, qui pourraient faire perdre l'équilibre. Je marche à la Chaplin pour bien gérer ma stabilité latérale. J'ai la chance de rencontrer en chemin des villageois qui me servent de guides et sans qui je me serais égaré ou j'aurais abandonné. Pour me permettre de rentrer sans me perdre dans le dédale de sentiers, d'escaliers, une jeune fille me raccompagne sur mon chemin.
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23 janvier 2011 - Batad
La météo n'est pas favorable pour aujourd'hui, mais prévoit une amélioration pour demain lundi. J'ai prévu aujourd'hui de poursuivre mes randonnée au tour de Banaue.. Au petit déjeuner, j'aperçois des espaces de ciel bleu et avec la proposition de l'hôtelier d'y aller aujourd'hui avec un motorcycle, j'accepte malgré le cout important. Douze kilomètres de pistes soit deux heures en temps sont nécessaires pour arriver à la jonction pour Batad. La montée se fait à pieds alors que d'autres choisissent un jeepney. Allégé par mon régime asiatique, je fais la montée en quarante minutes ensuite c'est une descente en marche d'escalier assez longue, autour de deux heures. Les rizières sont mises en valeurs par le soleil présent durant la matinée. L'arrivée à Batad se fait par des chemins très étroits détournés de façon systématique par les hôtels prétendant que c'est le chemin de Batad alors que 'The Way' ne mène qu'à leur hôtel. Je trouve enfin le bon chemin, mais l'air se rafraichi et la bruine, puis la pluie font leur apparition. J'e n profite pour m'abriter dans un restaurant et y manger un Cheese Nan et du beef argentin.
La longue remontée abrupte se fait à l'abri du poncho sous une petite bruine. La descente qui suit est rendu glissante par la mousse qui recouvre les rares portions cimentées. Bien fatigué, je n'accepte pas les propositions de mon driver de voir, sous la pluie, d'autres Viewpoints sur les rizières. Une bonne soupe chaude, spécialité de l'hôtel me réchauffe un peu.
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24 janvier 2011 - De Banaue à Bontoc ( et Tinglayen)
Bien avant le départ du Jeepney pour Bontoc, je suis sur place et le premier passager. Je choisi la place à coté du driver et attendant l'heure, en profite pour prendre l'ambiance, la ronde motorcycles et des jeepneys qui recherchent leur clients, les écoliers qui en prennent un pour se rendre à leur école. La route est en relatif bon état, deux heures et demie suffiront à nous conduire à Bontoc. J'avais envisagé d'y passer la nuit, mais il semble possible de prendre un second jeepney pour Tinglayen dans la province de Kalinga, là où sévissaient encore très récemment, les derniers coupeurs de têtes. Je suis conseillé par un jeune d'attendre un deepney plus confortable ou en meilleur que celui présent. Attente jusqu'à 13h et en avant. après quelques tours de roues, plus d'embrayage. Notre driver semble pouvoir réparer rapidement. Il change les joints du circuit puis c'est ensuite durant des heures le bruit de la pédale d'embrayage sur le plancher, dans l'espoir que la pression revenant, tout allait refonctionner et nous allions partir. Le soir arrive; la pluie également et j'attends sur le trottoir car la place que j'occupe à coté du driver est remplie d'outils pour la réparation. J'ai bien essayé de voir les places disponibles à l'arrière du véhicule, mais je n'ai pas eu d'invitation et deux mères étant en train d'allaiter, je suis resté discret en tant que seul étranger à bord. En final, un spécialiste arrive et nous pouvons repartir. Je n'ai pas d'hôtel prévu et j'ignore tout de la ville Tinglayen. J'essaie bien de contacter un hôtel, mais la ligne ne passe pas sur mon phonecell. Nous sommes en route ou en chemin, le second terme serait plus approprié mais pas encore suffisant pour décrire le sentier qu'emprunte notre jeepney. Nous roulons en haute montagne, sur un chemin qu'emprunterait difficilement un 4x4. J'imagine beaucoup de ravin estompé par la nuit, un driver, la cinquantaine qui a de la difficulté à voir si le tournant est à droite ou à gauche, mais qui connait la route, cinq heures à chercher la route, quelques déposes de passagers, de matériaux de construction et à 11h30pm, stop à un premier hotel en pleine nature mais celui-ci requière une marche à pieds préalable que je n'envisage pas. Le second hôtel, mon driver réveille l'aubergiste et je m'arrêterai là, où, je ne sais pas. je prends la meilleure chambre, sans WC, sans salle de bain ni eau chaude... Je m'endors et demain est un autre jour.
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25 janvier 2011 - Lubuagan
Dès le lever, une toilette rapide du bout du nez, car à l'eau froide, avec une humidité forte et une température d'à peine 20°, je suis au petit déjeuner et m'enquière du jeepney suivant sur Lubuagun. En finale, j'ai un petit quart d'heure pour boucler mon sac et petit déjeuner. Le trajet se fait en compagnie des locaux et de leur sacs de riz et de passager éclairs qui travaillent sur les chantiers très nombreux pour maintenir la voie de circulation disponible et effectuer de gros travaux de soutient. Les philippins sont dotés de gros matériels de chantiers dans cette région, rien à voir avec le tout fait main d'Indonésie. Cet après-midi, une petite ballade où je suis invité à boire un café en passant devant une maison. Des photos, encore des photos puis du temps pour écrire ces quelques lignes et traiter mes photos. Je m'enquière des deepneys pour aller sur Banguee et Vigan. Tout le monde me dit qu'il me faut passer par Tabuk à l'est à lors que je veux aller à l'ouest. En fin d'après-midi, je comprends enfin, que le chemin fait tout le tour nord de Luzon et que la route envisagée n'est pas possible. Je décide demain, de faire marche arrière et d'aller sur Baguio en un ou deux jours afin de préparer l'étape suivante.
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26 janvier 2011 - Lubuagun vers Bontoc...
Ce matin, comme à l'habitude, lever à l'aube et exceptionnellement, trempage de la tête sous l'eau froide pour me réveiller et surtout pour un champoing, le dernier remontant à Banaue.
Le petit déjeuner est local avec du riz que je goutte du bout des lèvres et deux oeufs sur le plat car la veille, il n'y avait pas de restaurant et j'ai sauté le repas du soir. Le bus est attendu pour 10h, ce qui me permet de faire mon sac en toute quiètude et d'être avec mes hotes et leur très jeune et jolie fillette que j'ai photographiée la veille sans grand succès. Je refais le chemin en sens inverse des jours précédents : Timglayen et Bontoc en une seule étape. Mais en cours de route j'apprends qu'il est possible d'aller avec un second bus jusqu'à Baguio. Très jolis paysages, mais pour les yeux seulement car même assis devant, le bus saute beaucoup et la photo ne searait pas exceptionnelle. J'arrive à Baguio à 20. Le temps de me rendre en taxi, à l'hotel où je ne trouve qu'une chambre bruyante et en sous-sol, il est 22h. |

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27 janvier 2011 - Baguio...
J'envisageais de passer quelques jours à Baguio, dans une bonne chambre, avoir le temps de mettre à jour mon site internet et puis tout s'en mèle, le wifi gratuit de l'hotel, raison de mon choix, ne m'est pas accessible, la chambre bof, alors un taxi jusqu'à la gare des bus et en route pour Manille. Ce soir je coucherai chez mon ex-teacher et demain en route pour Mindoro au lieu de Palavan...
Une demi-journée à Manille où je retrouve mes marques et ma coiffeuse... Tout est parré et le lendemain je prendrai un jeepney pour Starmall un bus pour Batangas. |

Coup de coeur à Lubuagan... |
29 janvier 2011 - Sabang (Mindoro)...
Dès 6h du matin, je suis dans le premier transport en commun, un jeepney et j'enchaine le bus pour Batangas jusqu'au port. Je pensais aller sur Calapan, puis je me ravise pour Puerto Galerra et en final, au lieu d'un ferry je me retrouve sur un bangka qui me mène à Sabang à 6km à l'est de Puerto. Je me dirige vers l'hôtel possédant un wifi, mais la chambre est très chère et uniquement pour une nuit. L'employé appelle juste à coté et me trouve un studio très grand et confortable chez l'habitant. Je découvre les alentours et trouve un excellent restaurant philippinos loin de ces restaurants pour touristes occidentaux, bedonnant, la soixantaine dépassée dont je rejette l'image.
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30 janvier 2011 - Puerto Galera
Ayant parcouru les chemins autour de Sabang, je décide de faire un tour à Puerto Galera distant de 6km Végétation tropicale le long de la route avec quelques jolis points de vue. Je me renseigne pour le jeepney qui m'amènera le lendemain vers Calapan et peut-être vers Roxas au sud-est de l'ile de Mindoro. Le temps est favorable et je me décide de poursuivre ma marche vers White Beach. Je sais que mon compagnon de voyage de l'an dernier se dirigeait les jours derniers sur Batangas et je me dis qu'il pouvait être par ici. Et coïncidence, je le rencontre sur la route, marcheur comme moi, en compagnie de sa femme. Surprise pour lui, car il n'a pas lu mes e-mails et ne sait pas que nous allons dans la même direction. Nous passons chaleureusement la journée ensemble. A la nuit tombante, je prends un tricycle pour rentrer à mon studio. |
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31 janvier 2011 - Calapan... et Roxas.
Je prends le jeepney, entouré d'écoliers en direction de Puerto, la dépose se fait au départ pour Calipan. La pluie nous accompagne et après Calipan, un second véhicule me prend pour Roxas où j'arrive en début d'après-midi. Je me fais déposer au port pour voir si par hasard il n'y aurait pas une possibilité pour passer sur l'ile de Tabias, ville de Looc ou sur l'ile de Panay, ville de Caticlan. Non, pas de bateau, il faudra revenir demain matin. Eh oui la chance n'est pas toujours 10/10. Je vais à l'hôtel proposé par mon guide (le LP...) et ce n'est pas bon du tout. Mais pour une nuit, je peux faire exception... |

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1 février 2011 - De Roxas à Roxas... (Panay)
Ce matin je dois être à 8h au port, pour voir les possibilités. Mais il semble que je doive me diriger sur Caticlan... Donc la douche, je rejette pour plusieurs raisons : 1 - elle est froide 2 - j'ai l'impression qu'il me faudrait mettre les pieds dans les WC pour pouvoir prendre une douche vu l'exigüité de l'endroit. Personne à la réception, je dépose la clé et en route pour le port par tricycle. Arrivé, tout est calme, il faudra attendre 9h pour voir le premier employé. Je bavarde avec un autre passager potentiel, un français qui habite à Boracay, l'ile très recherchée de l'endroit, une sorte de St Trop local. Nous ferons le trajet ensemble jusqu'à Caticlan. A gauche à quelques centaines de mètres je vois Boracay et à droite Caticlan, notre destination. Je ne sais pas où aller, Boracay est assez chère d'après mes infos et le temps pluvieux ne me donne pas envie d'y aller. Je prends donc le bus pour Kalibo puis un second pour ... Roxas sur l'ile de Panay. J'ai choisi un bon hôtel pour changer du précédent et ce Roxas, attiré par des fruits de mer frais et pas chers. |

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2 février 2011 - Roxas et Iloilo...
Ce matin, je suis à la recherche d'un adaptateur pour recharger mon téléphone. J'avais jusqu'à présent toujours trouvé, des prises mixtes (franco-américaine), depuis quelques jours ça n'existe plus dans les hôtels. J'achète mes mangues quotidiennes et me dirige vers Baybay beach à 3 km. C'est très long, le ciel est gris, très nuageux. La pluie est présente et je trouve vers midi le restaurant de mon choix. Ce sera un poisson grillé et je me laisse tenter par de grosses crevettes qui vous feraient envie, de la largeur de deux doigts de ma main, je ne vois pas immédiatement qu'il y en aurait pour deux... et je reçois en plus deux coquilles St Jacques délicieuses, le tout grillé BBQ. Je ne prendrai pas de riz compte tenu de la quantité commandée.
Je repasse prendre mon sac à l'hôtel, puis direction du "Bus station" en tricycle" et arrivée à Iloilo en milieu d'après-midi . J'ai le temps de faire un tour au marché, de faire recoudre mon petit sac à dos contenant mes sécurités et mon "Canon" et de commencer ma visite de la ville, à pieds comme d'habitude. Mon guide est imprécis et je dois faire des km et demander à plusieurs reprises pour finalement trouver la Church Santa Anna. Eh oui, par ici, les choses anciennes sont souvent des églises. La nuit est tombée, l'église encore ouverte et je n'ai pas le temps de faire les photos désirées que le bedeau éteint toutes les lumières éclairant l'intérieur de l'église. Je ne crois pas au hasard. Je pense sur le moment revenir le lendemain. Je dois rentrer en Tricycle, car je ne suis pas certain du chemin de retour que je n'ai pas voulu faire par le même chemin qu'à l'aller. |

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3 février 2011 - de Iloilo à Negros...
Le temps est toujours pluvieux. J'avais envisagé de me rendre dans deux quartiers où des maisons anciennes sont bien conservées. Les nombreuses guerres, d'indépendance contre les espagnols, de 40 entre japonais et américain... ont grandement détruit le pays. Et je pense que les philippins portent en eux la nocivité des armes utilisées par les américains ou encore les effets des produits nocifs " Monsanto" utilisés dans l'agriculture.
Je reprends donc mon bâton, pardon, mon bateau pour Bacolod, le point d'entrée sur l'ile de Negros. Quelques heures de navigation en compagnie d'une vieille dame (en fait cinq ans plus jeune que moi), puis j'hésitais sur la destination Sipalay ou Dumaguette, toujours ce temps gris, je décide de continuer vers le sud, donc ce sera Dumaguette. Je persiste dans le choix d'un bon hôtel, avec "WEIFEI" pour rester connecté au monde... Il fait déjà nuit, je fais mes courses habituelles : Mango, eau et Bananas.. |

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4 février 2011 - Dumaguete
Levé toujours vers 6h, 6h30 (Je me couche tôt, car pas trop de télé là où je suis, et dans certains hôtel une lumière qui éclaire comme une veilleuse) j'ai tout le confort et même un breakfast pour deux personnes inclus dans le prix de ma chambre...
Je me dirige vers le nord, côté par lequel je suis arrivé, en bord de mer pour m'apercevoir que dans cette direction, il n'y avait pas grand-chose à voir. Juste quelques indications du prix du mètre carré pour construire qui avec un rapide calcul me mènent à 30000€ pour 1000 m², pas donné, mais en bord de mer ou pas loin...
Je reviens, traverse la ville du nord au sud puis en bord de mer dans des chemins qui mène, je ne sais où, mais dans une recherche, on ne sait pas forcément ce que l'on va trouver. Je rencontre toujours des gens sympathiques, près à nous indiquer si le chemin continue... et enfin la mer... Je passe dans quelques hameaux de maison, et on se parle, je déguste un oursin que l'on me propose, ouvert sous mes yeux et ensuite du vin de noix de coco dont je ne prends qu'un fond, mais suffisant pour me monter à la tête. Délicieux. Sur le chemin, un philipin me propose de me reconduire jusqu'à la route en moto, ce que j'accepte. En final, il a fait l'aller retour pour me conduire. Merci.
Un bus me reconduit à Dumaguette dont je m'étais éloigné de plus de 6km... Un petit repas avec trois petits morceaux de poulet, du riz, et voilà de quoi tenir la ligne... Ensuite, une petite sieste et je vous écris ces quelques lignes. Demain je vous dirai ce à quoi je commence à réfléchir.. |

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5 février 2011 - Vers Siquijor
Mon bateau est à 10h et le temps de prendre mon ticket, je me retrouve dans une salle d'attente flottante entre deux bateaux. Il fait chaud malgré les ventilateurs, une mère éponge le dos de son fils un peu enveloppé. Le bateau est plein et j'ai dû reprendre mon sac à dos à mes cotés pour libérer la place qu'il occupait. Une heure de traversée, un tricycle et je pose mon sac dans ma chambre. Aujourd'hui, j'explore les environs en tout près d'une vingtaine de kilomètres sous un soleil qui laissera des traces... Le soir, j'espérais déguster le divin "Swiss chocolate delight", mais le restaurateur se défausse en disant qu'il n'est pas régulièrement approvisionné...
Sans chocolat, sans eau chaude et sans Wifi, demain, je change d'hôtel. |

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6 février 2011 - Larena
Trouver un hôtel s'avère très difficile, j'en explore deux de mon guide LP, qui ne font plus que la location mensuelle. Les guides sortent de nouvelles éditions sans effectuer de réelles mises à jour...
Mon driver de tricycle me propose une location; je n'ai pas trop le choix, mais ce soir je vais réaliser : l'électricité à partir de 21h30, pas d'eau chaude, pas de couverture téléphonique... et de fil en aiguille mon driver me propose la location d'une moto en baissant les prix jusqu'à 300Php. J'en avais l'intention et j'accepte cette proposition. Je projette de faire le tour de l'ile 72km. Au paravent, je vais visiter le marché de Larena qui m'a paru intéressant en passant ce matin. Je fais mes provisions pour la journée : Mango et bananas... que je vais déposer à ma location avant de faire le tour de l'ile. Avant d'arriver mon pneu arrière crève. Je trouve un réparateur avec vulcanisation à proximité et je constate le très mauvais état des pneus. Que serait-il arrivé en pleine nature? Je fais réparer, une bonne heure de perdue. Me voici parti. Ce midi je m'offre du poisson en passant à "Maria", délicieux. Ensuite je prends la première route à gauche pour m'approcher de la mer avec ses très jolies beachs et une belle rencontre avec une famille de pécheurs qui vit là, sans eau, sans électricité et qui me propose l'achat du terrain voisin. Je poursuis jusqu'à Lazi avec son église ancienne. Là, je cherche la route pour continuer, je trouve une petite route pas engageante, je doute. Il ne me reste que deux heures avant la nuit et le temps perdu avec ma crevaison ne m'assure pas d'être rentré avant la nuit.. Je décide de rebrousser chemin. En cours de route, je ralenti avant un virage, ma roue lisse avant se bloque, j'ai dû freiner avec le frein avant et pas avec la pédale? je me retrouve à voir la chaussée de très près après avoir glissé sur quatre à cinq mètres Wouah ! ce n'était pas prévu... Je suis tout de suis très entouré, ai de la difficulté à me relever, trouble de la vision et finalement je reste sur pieds, sans doute le coup du lapin...J'ai laissé le verni et plus resté sur la chaussée, un mollet et une épaule qui ont encaissé la chute. Deux couples d'occidentaux qui passaient alors à motos essaient de m'aider. Finalement je teste mes capacités pour reprendre le guidon et ils vont m'escorter jusqu'à la shop de location. Là, mon driver me conduit à l'hopital où mes blessures sont nettoyées et je vois même un toubib qui me prescrit à ce que je crois, un antibiotique et un antidouleur que ne prendrai pas, j'ai au cas où. Après une course pour aller chercher une autre moto, mon driver me raccompagne chez moi. Pas d'électricité... Demain je reprends le bateau vers plus de civilisation.
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7 février 2011 et suivant : Dumaguete
Je négocie avec mon driver le prix des dommages sur la moto et lui donne 1000 Php comme participation aux frais de remise en état... Mon bateau part à 9h 30 et je tourne cette page comme si je pouvais tout effacer de mon accident. Je retourne à mon hotel de la semaine passée où j'ai tout le confort et le Wifi... et le bruit des travaux. |
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14 février 2011 Cebu City
Ma cicatrisation est en cours, mais les genoux gênés ne plient pas où s'ils plient, la cicatrisation devra reprendre sur de petites parties mises à nues. J'espère qu'à mon départ des Philippines, ce sera terminé. Aujourd'hui, je me dirige vers le centre commercial Ayala. C'est un indicateur sur le niveau de vie de la classe moyenne et plus. Le trajet à pied se passe bien et je trouve même une paire de lunettes pour lire les petites lignes de mon guide de voyage surtout en soirée lorsque la lumière est faible, en particulier dans les chambres d'hôtel. |
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15 février 2011 DownTown de Cebu City
La partie ancienne de Cebu est dénommée "Downtown", ville basse au niveau de la mer alors que la ville moderne se trouve sur les coteaux "Uptown". Ce matin je visite la ville ancienne où je me sens très à l'aise. Le début se fait sous la pluie puis à mon arrivées, le ciel bleu m'accueille. Comme dans pratiquement tous les endroits où je suis passé aux Philippines, les choses à voir sont par ordre d'importance : 1 - les constructions religieuses financées sur le dos de cette population de pauvres... 2 - Les traces de la présence espagnole du 15ème siècle 3 - la vie des philippinos, les marchés, les quartiers commerçants, les nouveaux quartiers dont les SM (que je traduis par SuperMarché, grand centre commerciaux). J'effectue le retour en Jeepney et le regrette, car mes genoux ont dû plier pour se contenter de l'espace exigu, suffisant pour un philippin mais pas pour un occidental de plus d'un mètre 80... |

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16 au 20 février 2011 Cebu City
Ce n'est pas possible pour moi de rester à longueur de journée à mon hôtel où l'internet est hors de prix et je le consomme au compte goutte, voir pas du tout et la TV, pas grand chose pour moi, un peu CNN où je me tiens au courant des révolutions dans les pays arabes, comme tous, j'espère que la libéralisation de leurs régimes politiques leur permettra de vivre libre, de progresser économiquement sous la houlette de leurs intellectuels...
Donc je marche, de mieux en mieux et en dehors de mon escale de 7h à Manila où j'espère revoir une amie philippine... je suis déjà tourné vers l'Indonésie, la Sulawesi où je dois arriver à Macassar le 25/02. |
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21 février 2011 Fin de mon séjour aux Philippines
Départ prévu de l'aéroport à 12h et à 9h de mon hôtel, car j'adore l'ambiance dans les aéroports où l'on voit une autre facette des pays. C'est du spectacle, c'est la vie. Donc arrivée à Manille à 13h30, départ à 20h55 pour Kuala Lumpur où je dois arriver à 0h35. Là, les transports en commun seront au repos, les taxis 50% plus chers, et j'ai réservé ma nuit à l'hôtel où je pourrai me reposer quelque soit l'heure où j'arrive.
Fin de mon parcours aux Philippines, retour peut-être en fin d'année??? |
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