Laos 2009
(2 avril au 27 avril)

Les plans sur la comète

Départ pour Bangkok le 30 mars 2009, arrivée prévue, le 31 mars.
Actuellement, j'en suis à envisager une visite du Laos après m'être posé deux nuits à Bangkok pour prendre l'ambiance, la chaleur tropicale, la pollution et préparer un passage éventuel lors de mon retour.
Après le Laos, je devrais visiter le Cambodge accompagné d'un français habitant à La Réunion.
Et si je ne suis pas trop fatigué ou n'ai pas l'envie de rentrer fin mai, il me sera encore temps d'envisager de prolonger de quelques semaines.

L’itinéraire se précise

Départ de Bangkok, par avion, le 2 avril à l’aube jusqu’à Chiang Rai.
Ensuite, je saute dans le bus (2h30) pour Chiang Khong et devrait passer la frontière avec le Laos dans la matinée avec sortie de la Thaïlande, ferry pour franchir le Mékong, douane du Laos et bus vers Vieng Phukha et avec encore plus de chance, atteindre Luang Nam Tha dans la journée (8h de bus !!!)

L’itinéraire complet devrait être établi avec diverses possibilités pour la fin de cette semaine…

Calendrier (non réactualisé)

Lundi 30 mars 2009 : le départ

C’est le premier pas qui demande le plus d’énergie, car depuis de long mois passés à méditer chez moi, pas seulement, mais sans complète satisfaction, il faut que je me bouge. Donc ce matin, je me retrouve dans le  train pour Lyon St Exupéry et commence à peine à émerger. Je compte sur le mois entier consacré aux préparatifs d’anticipation et d’organisation pour réussir mon lancement…
La nuit fut courte et le réveil à près de 5h du matin et la douche, ne sont pas arrivés à dissiper mon état de veille. En voiture depuis chez moi, je me suis fait déposé peu après 7h à proximité de la gare de Grenoble. Le train part à 10h pour me conduire à l’aéroport de Lyon St Exupéry où je vais essayer de faire enregistrer mon sac à dos jusqu’à Bangkok. Tout se passe comme espéré. J’ai la chance de me faire offrir l’accès au salon Air France de Lyon et de profiter ainsi de lectures et de boissons jusqu’à l’embarquement de mon vol pour Paris CDG à 13h45. Là il me faut passer les contrôles de la Douane avant d’accéder aux salons d’embarquement. Et à nouveau accès au confort du salon à j’en profite pour voir si je peux me connecter en Wifi… pas trop d’espoir dans un premier temps, les accès disponibles sont réduits ou protégés. Lors de ma tentative sur la connexion “Orange” pas trop je vois qu’il propose une heure gratuite après une procédure d’enregistrement pas trop “cachée”. J’en profite pour envoyer quelques emails à ma famille et ami(e)s.

Je me suis offert le confort de la classe affaires comme je l’avais déjà testé sur des voyages précédents sur Singapour et en sur-classement gracieux sur Pékin. Je me retrouve avec un couchage presque plat avec près d’une dizaine de boutons pour le réglage et je ne suis pas certain de les avoir utilisés au mieux. C’est ainsi que j’ai découvert au matin des vibrations qui ne venaient pas de l’avion mais d’une fonction de massage intégré au fauteuil. En ai-je profité ou été victime toute la nuit, je ne pourrais le dire. Il me faudra essayer une autre fois… Je ne vous direz pas que les St-Jacques ou le sauté de veau accompagné d’un gentil Cahors n’était pas à mon goût.

Mardi 31 mars 2009 - Bangkok

A 11H45, je suis à Bangkok, 33°, une lourde chaleur m’accueille et je ne comprends pas pourquoi j’ai dû avoir froid cet hiver. Je dois en tenir comte lors d’un prochain voyage. Je fais la provision de Baths pour les quelques jours où je dois rester en Thaïlande, mais ils devraient aussi  me servir au Laos ou le Cambodge qui utilisent le bath pour 30% de leurs échanges intérieurs. Bien sûr les chauffeurs de taxi attendent les touristes pour leur proposer leur service un prix forfaitaire qui les intéresse de préférence à l’utilisation du “Taxi-meter”  Qu’en à moi, je vérifie l’existence du “Bus Express AE3 qui passe à proximité de mon hôtel, la station retenue est “SOI 6 / SUKHUMVIT Road” pour 150 Baths (~3EUR) au lieu des 300/500/600 ? proposés. Je suis dan le “bas” le chauffeur connait l’arrêt des “étranger” et leur dit avec le sourire lors qu’ils sont arrivés. La température extérieure est toujours de 33° et en approchant de Bangkok, l’eau a envahi la chaussée et la recouvre de près de 10cm voir davantage. La circulation est pratiquement bloquée. Nous avons dû mettre trois fois plus de temps que la norme. Nous pouvons ainsi observer certaines personnes avec de l’eau à mi-mollet pour descendre du trottoir ou franchir une chaussée. Je descends à l’arrêt “SOI 6” qui au lieu d’une rue est en fait un passage étroit qui conduit à la rue Soi4 où se trouve l’hôtel.

Après une bonne douche, je prends le SkyTrain, trois stations, qui me mène à un grand centre commercial, enchevêtrement de petites boutiques devrais-je dire à comparaison des ensembles correspondants vus à Shanghai où l’organisation est plus évidente, la confiance plus facile.

J’ai quelques difficultés à retrouver la sortie de ce magasin et pour retrouver la station du Skytrain pour le retour. Je demande assistance à un couple de jeunes et me retrouve finalement une Station déjà sur le retour. Le ciel est noir, très menaçant. Après les inondations de ce matin, je ne m’imagine pas pour le retour, sous un orage tropical. Je rentre ainsi rapidement à l’hôtel. Demain je vais visiter les deux temples les réputer de la ville.

Mercredi 1er avril

Très difficile de trouver des transports en commun pour se rendre vers la rive du Mae Nam Chao Phraya où se trouvent les temples. Je hèle des taxis, mais ils ne veulent pas utiliser le TaxiMeter et je me retrouve à monter et à descendre  deux fois avant de me résoudre à sortir du quartier pour occidentaux en prenant le skytrain. Ensuite je marche en pensant être sur le chemin au cas où je devrais y aller à pieds (6km…) Je trouve difficilement un taxi, lui non plus ne veux pas utiliser son compteur… je négocie pour 40Baths avec un intermédiaire du chauffeur et en final il me demande davantage. Je négocie à 100Baths. Lors du retour avec un compteur j’en aurai pour 140Baths. C’est tout bon. Quelques photos de  ma visite…

Jeudi 2 avril – Huai Xai

Aujourd’hui, je me réveille à 4h du matin, pas d’insomnie rassurez-vous, mon avion est à 6h20 et le temps d’aller à l’aéroport, dans un taxi réservé la veille à un tarif presque “européen” et les marges de sécurité pour ne pas stresser… j’arrive à Chiangrai, à 8h
Un service de taxi collectif très “syndical” me permet de rejoindre  la gare routière et dès mon arrivée à la gare de prendre le bus Chiang Khong.

Après une longue marche sous le soleil, j’arrive peu avant midi à passer devant l’immigration thaïlandaise, de traverser le Mékong à deux fois le prix indiqué sur mon guide d’attendre à peine quelques 30 minutes la fin du pot des douaniers pour obtenir enfin le visa laotien.

En flânant un peu, je trouve une guest house, le repas du midi et le  bus pour me rendre le lendemain à Luang Nam Tha. En fin d’après-midi, je choisi mon premier massage laotien, très bien.

Vendredi 3 avril - Luang Nam Tha

Le départ du bus est prévu à 9h et à 8h30 de la Guest House où j’ai réservé mon billet. Le temps passe et le bus est parti… La Guest House téléphone est fait revenir un minibus pour me prendre. Sur mon guide le temps du trajet prévu est de 8h pour 230 km. Mais les chinois sont passés par là et c’est une jolie route, à trois voies quelques fois et en slalomant entre les trous à d’autres reprises; j’arrive vers 13h, soit deux fois plus vite que prévu.

Cet après midi, je réserve une journée de trek pour le lendemain en compagnie de deux personnes étant à la guest house de ce matin, un écossais parlant quelques mots de français et une viscontienne (US).

Sous une “douce chaleur”, je pars à vélo, accompagné de l’américaine pour visiter le temple “That Phum Phuk” et la campagne environnante, très dépaysant.

Samedi 4 avril – Luang Nam Tha

Ce matin, je m’équipe pour la randonnée où je rejoins un groupe de 5 personnes avec les deux  personnes rencontrées la veille. Un “sawngthaew” nous emporte au point de départ de la randonnée.

La montée est assez rapide et je ne suis pas encore acclimaté aux températures tropicales, c’est assez difficile par moment d’autant que de jeunes personnes sont devant et le rythme soutenu. Mon rythme cardiaque approche de son maxi. Le paysage est très escarpé, la végétation pas très haute mais suffisante pour cacher le soleil. Le repas de midi est façon laotienne beaucoup de riz gluant accompagné de poulet, herbes-salade et de très bonne clémentines en dessert, mais il s’agissait peut-être de mandarine…

La monté se poursuit et nous nous abritons à l’ombre dans une petite une utilisée peut-être encore. La descente est glissante et je me rattrape plusieurs fois sur les mains.

Vers 15h nous arrivons à un village d’une minorité, mais eux, ne marchent pas tous à pieds, le village possède des chemins où roulent motos et “sawngthaew”.

Cette journée a été essentiellement un trek, c’est bon pour une remise en forme, mais suis déçu de ne pas avoir vu une minorité typique et l’occasion peut-être, de rapporter un joli portrait.

Demain, je prends le bus pour Luang Prabang.

Dimanche 5 avril - Luang Prabang

Dés l’aube (avant 7h du matin), j’ai réglé l’addition, un tuk-tuk me prend pour la gare routière située à plus de 5km du centre ville. D’après mon hôte de la guest House, le bus est prévu pour 9h, mais mon guide indique qu’il y en a d’autres à 8h et 8h 30.et qu’il vaut mieux y aller plus tôt pour assurer… Mon guide est obsolète sur le sujet et le bus part effectivement à 9h30.

La durée prévue est de 8h. Mais le parcours est sinueux, tout en virage, un route avec des trous, des éboulements et il est préférable de ne pas lire afin de maintenir le niveau des liquides stomacaux… A midi, un arrêt, me permet de manger une brochette de poulet et in s’agit d’une brochette de croupions… de poulet, un peu gras, mais du gras léger de jeune poulet peut-être. Je me rappelle ma mère qui raffolait de se morceau de choix. Lorsque nous approchons de Luang Prabang, les brulis, officiellement interdit, obscurcissent le ciel. Sans doute, ne leur a-t-on pas donné de méthode de remplacement et ils continuent, la survie est en cause s’ils ne continuaient pas les méthodes ancestrales.

Nous arrivons tard à Prabang, la nuit est tombée. Je m’associe à une dizaine de touristes occidentaux pour me rendre au centre ville. Je suis quelques personnes qui se dirigent vers une guest house. En final, il est tard et je prends une chambre de services sans salle de bain et avec les bruits du service, je n’ai pas le courage de repartir vers l’inconnu. Après cette expérience, j’en conclus qu’il vaut mieux suivre sa propre organisation, ce que je vais essayer de faire à partir de maintenant.

Lundi 6 avril

Ce matin réveil à l’aube avec les bruits du service. Je vais quitter cette charmante Guest House en direction d’une meilleure (ce devrait être possible) avec une salle de bain et wc. Cette décision est motivée par des éléments supplémentaires suites aux ”erreurs” qui me sont survenues : aller dans la salle de bain commune en oubliant la serviette de toilette ou la clé de la chambre, ne pas retrouver mes lunettes posées sur le lit, car l’exigüité de l’espace ne m’est pas habituel.

Ce matin, il pleut et le nuage de carbone va peut-être se lever. Actuellement, il y a coupure de courant, conséquence de » l’orage. Je vais essayer de profiter de l’éclaircie pour sortir.

En effet, passé l’orage matinal, même impressionnant par le bruit du tonnerre, le soleil est de retour en début d’après midi. Avec ce temps, un cybercafé m’a permis de vous donner de mes nouvelles.

L’après midi est consacré aux visites des principaux temples et la montée sur le Phusi qui prône au centre de la ville et dont la montée de plusieurs centaines de marches m’a donner de l’exercice, mais ce n’est qu'une boutade car dans les faits, le voyage est une grande marche où les pieds, et les jambes sont très sollicités.

En soirée, je contemple les rives du Mékong et les laotiens au comportement très méridional, à tirer les cartes, à jouer à la pétanque et à respirer l’air du temps... Il s’agit peut-être d’un héritage colonial... Je rencontre une personne ayant participé au trek de Nam Tha, un coréen du sud avec qui je partage un repas et de fil en aiguille, je changerai de Guest House demain matin pour la sienne, moins chère.

Mardi 7 avril - Luang Prabang

Ce matin, l’orage gronde encore et je dois être à 9h à la nouvelle Guest House. Après avoir régler ma précédente “rom” en me faisant un peu arnaquer en étant imposé d’un taux de change exorbitant si je ne réglais pas en dollars. Je n’ai pas pensé à demander une facture, j’essaierai d’y penser si le cas se représente.

Je rejoins dons mon collègue coréen à la guest house en me perdant en chemin et en faisant 2km supplémentaire. Merci aux sympathiques laotien pour me remettre sur mon chemin.

Face à la Guest House, nous visitons un temple ancien.

En fin de matinée, nous nous rendons visiter un village qui fait de la soie à partir du vers et du murier jusqu’à l’œuvre d’art avec beaucoup de travail, de petites mains et d’artistes. Après un repas à 1/2 euro, nous rentrons nous  reposer et je fais une sieste réparatrice. J’étais “tired”, je fais devoir surveiller mon alimentation.

Mercredi 8 avril – Vang Vieng

Une journée de bus pour rejoindre Vang Vieng. Des paysages karstiques pas très caractéristiques après avoir préféré dans l’ordre, la baie d’Halong (Vietnam) et Yangsu (Chine).

Pour ce soir, après avoir rejeté un guest House un peu sommaire, nous en choisissons une presque chez l’habitant, pas chère, mais l’eau de la douche est coupée lorsque je suis tout savonné et dois terminer le rinçage au petit sceau d’eau froid. Le lendemain, je me méfie et le problème est plus simple : pas d’eau. J’en découvrirai la raison, le fils des propriétaires à débrancher les tuyaux pour arroser la route... Nous changeons pour une autre guest house repérée la veille,

Jeudi 9 avril

Aujourd’hui nous avons loué une bicyclette pour faire 33km et voir la campagne avec ses montagnes karstiques ainsi qu’une grotte et une piscine naturelle.

Nous avons eu chaud et j’avais oublié ma crème solaire. Un français rencontré la veille m’en prête un peu pour adoucir les endroits exposés. Je terminerai le soir avec ma crème anti-brûlure ?????? et demain direction Vientiane.

Vendredi 10 avril – Vers Vientiane

Mon bus est à 12h30, j’en profite pour mettre de l’ordre dans ce blog et j’essaierai d’y insérer de nouvelles photos.

Après 4h de bus, j’arrive dans la capitale. C’est un peu le retour à une autre époque même si ce n’est pas tout à fait ce type de changement, mais revoir les campagnes telles que je les avaient vécues en France il y a plus de 50 ans, sans salles de bains, sans eau courante, j’ai besoin d’une retour à plus de confort, plus d’ouverture, plus de mouvements, de vitesse ?

Ce soir, je parcours la ville et je retrouve des sensations de Maroc au niveau architectural (école, administration) de larges trottoirs protégeant du soleil par une végétation arborée, les grosses plaques d’égout en béton avec quelques fois un grand trou à leur place.

J’ai (mon collègue coréen) trouvé pour la nuit, une guest house pas trop chère avec salle de bain et un réseau électrique datant des années 40...

Samedi 11 avril – Vientiane (le lendemain)

Ce matin, je retrouve cette ville calme, très nature, une ville d’une autre époque où les noms de rues, les noms des magasins sont encore écrits en français. J’en profite pour déguster un petit déjeuner tradition française avec jus d’oranges pressées, croissants croustillants comme en font nos meilleures pâtisseries. Je poursuis la découverte de la ville, sa petite place centrale ”Nam Phu”, les bâtiments administratifs, le palais présidentiel, la galerie commerciale, la gare de bus pour un futur départ vers le sud du pays.

Cet après-midi, nous sommes surpris par un orage tropical sonore, intense qui m’immobilise durant près d’une demi-heure sous le proche d’un magasin de tissus. Ce soir, j’invite mon collègue coréen dans un restaurant français avant son départ via la Thaïlande.

Nous sommes à deux jours de la fête de la pluie du 13 au 17 avril, cet orage est annonciateur de cette fête qui se retrouve en Thaïlande, au Cambodge... J’espère que les transports fonctionneront pour ne pas me bloquer ici et m’obliger à adapter mon cheminement.

Ce soir je me fais faire un massage laotien et je vais m’en ressentir durant deux jours, massage impersonnel, rien à voir avec celui de Huai Xai.

Dimanche 12 avril – Vientiane (3ème jour)

Un déjeuner léger après une promenade matinale m’a permis de découvrir un “Café” avec free internet et de mettre à jour mon blog. Je reviendrai...

Mon collègue part ce soir par train de nuit pour Bangkok. Je vais faire un tour pour flâner et voir les préparatifs ??? de la fête de l’eau à partir de demain. Attention aux arrosages, mais j’ai déjà été initié hier matin.

13 et 14 avril – Vientiane (4, 5ème jour)

La fête de la pluie... J’ai bien dû me faire arroser trois fois dans la journée, ce lundi. Rien n’indique ici la notion de Pâques, ce n’est qu’en voyant que mes contacts censés travailler, sont absents, que j’y ai pensé. Ce matin, j’ai loué un vélo pour me rendre voir le temple le plus joli de la ville : “Pha that luang”.

Ensuite j’ai visité la grande banlieue et ai confondu des directions opposées. J’ai bien du faire 8km de plus dans les deux directions. Et le soleil ne pardonne pas; de nouveaux coup de soleil sur les pieds et les avant-bras... Merci biafine.

Demain mardi : relax avant le trajet de nuit en direction de Paksé. Je soigne un mal de dents vraisemblablement avec abcès (ça se voit de l’extérieur) avec quelques Dolipranes. Je ne souhaite pas commencer avec mes antibiotiques. Une dent mal soignée, je vais changer de dentiste sur les recommandations d’un de mes fils.

En fait, la fête de la pluie est peut-être à son maximum aujourd’hui.
J’espère qu’elle ne sera pas à mon arrivée, demain à 6h du matin.
C’est une ambiance de type “carnaval” où les ingrédients sont une musique lancinante, tambours, de l’eau projetée avec des pistolets très performants, à plusieurs coups et possédant une réserve, des jets d’eau branchés dans les maisons, des sceaux remplis aux jets et la “laobeer”, peut-être moteur de cette “happy” générale.

Dimanche 12 avril – Vientiane (3ème jour)

Un déjeuner léger après une promenade matinale m’a permis de découvrir un “Café” avec free internet et de mettre à jour mon blog. Je reviendrai...

Mon collègue part ce soir par train de nuit pour Bangkok. Je vais faire un tour pour flâner et voir les préparatifs ??? de la fête de l’eau à partir de demain. Attention aux arrosages, mais j’ai déjà été initié hier matin.

13 et 14 avril – Vientiane (4, 5ème jour)

La fête de la pluie... J’ai bien dû me faire arroser trois fois dans la journée, ce lundi. Rien n’indique ici la notion de Pâques, ce n’est qu’en voyant que mes contacts censés travailler, sont absents, que j’y ai pensé. Ce matin, j’ai loué un vélo pour me rendre voir le temple le plus joli de la ville : “Pha that luang”.

Ensuite j’ai visité la grande banlieue et ai confondu des directions opposées. J’ai bien du faire 8km de plus dans les deux directions. Et le soleil ne pardonne pas; de nouveaux coup de soleil sur les pieds et les avant-bras... Merci biafine.

Demain mardi : relax avant le trajet de nuit en direction de Paksé. Je soigne un mal de dents vraisemblablement avec abcès (ça se voit de l’extérieur) avec quelques Dolipranes. Je ne souhaite pas commencer avec mes antibiotiques. Une dent mal soignée, je vais changer de dentiste sur les recommandations d’un de mes fils.

En fait, la fête de la pluie est peut-être à son maximum aujourd’hui.
J’espère qu’elle ne sera pas à mon arrivée, demain à 6h du matin.
C’est une ambiance de type “carnaval” où les ingrédients sont une musique lancinante, tambours, de l’eau projetée avec des pistolets très performants, à plusieurs coups et possédant une réserve, des jets d’eau branchés dans les maisons, des sceaux remplis aux jets et la “laobeer”, peut-être moteur de cette “happy” générale.

Dimanche 12 avril – Vientiane (3ème jour)

Un déjeuner léger après une promenade matinale m’a permis de découvrir un “Café” avec free internet et de mettre à jour mon blog. Je reviendrai...

Mon collègue part ce soir par train de nuit pour Bangkok. Je vais faire un tour pour flâner et voir les préparatifs ??? de la fête de l’eau à partir de demain. Attention aux arrosages, mais j’ai déjà été initié hier matin.

13 et 14 avril – Vientiane (4, 5ème jour)

La fête de la pluie... J’ai bien dû me faire arrosé trois fois dans la journée, ce lundi. Rien n’indique ici la notion de Pâques, ce n’est qu’en voyant que mes contacts censés travailler, sont absents, que j’y ai pensé. Ce matin, j’ai loué un vélo pour me rendre voir le temple le plus joli de la ville : “Pha that luang”.

Ensuite j’ai visité la grande banlieue et ai confondu des directions opposées. J’ai bien du faire 8km de plus dans les deux direction. Et le soleil ne pardonne pas; de nouveaux coup de soleil sur les pieds et les avant-bras... Merci biafine.

Demain mardi : relax avant le trajet de nuit en direction de Pakse. Je soigne un mal de dents vraisemblablement avec abcès(ça se voit de l’extérieur) avec quelques Doliprane. Je ne souhaite pas commencer avec mes antibiotiques. Une dent mal soignée, je vais changer de dentiste avec les recommandation d’un de mes fils.

En fait, la fête de la pluie est peut-être à son maximum aujourd’hui. j’espère qu’elle ne sera pas à mon arrivée, demain à 6h du matin.
C’est une ambiance de type “carnaval” où les ingrédients sont une musique lancinante, tambours, de l’eau projetée avec des pistolets très performants, à plusieurs coups et possédant une réserve, des jets d’eau branchés dans les maisons, des sceaux remplis aux jets et la “laobeer”, peut-être moteur de cette “happy” générale.

15 avril – Pakse

J’arrive par le bus de nuit à 6h du matin, je n’ai pas vérifié... Le sâwngthâlew à raison de 10 personnes à 10000 kip (~1€) me dépose à la guest house que j’avais choisi. La surprise de ma trouver là, je me précipite en oubliant de régler ... et prends la première chambre disponible. J’en changerai demain, car je n’ai pas la place nécessaire à ma sérénité. Dans la foulée, je me décide pour une visite du temple de Champasak. Mon guide LP (Loney Planet) me dit d’aller à la gare routière à coté du marche “Talat Lak Song”. Je ne trouve pas le véhicule indiqué. La pluie arrive et me permet de marchander un peu mieux et je conclus avec un petit jeune sur la base de 24€. Nous partons échanger son tuk-tuk contre une moto un peu plus rapide, ce qui nous permet d’être en deux heures à Champasak, sous la pluie et sous les jets d’eaux des enfants, jeunes et moins jeune, en empruntant un “bac” pour traverser le Mékong et après une crevaison à proximité d’un réparateur.

Nous visitons, car il m’accompagne (gratuit pour les laotiens)

Ce midi, sentant la lui tirailler le ventre, je l’invite à manger une soupe laotienne dans un restaurant de campagne. Nous rentrons en milieu d’après-midi et il me dépose à un excellent endroit pour massage. Mais là, déception, l’endroit est fermé pour 5 jours durant la fête de l’eau qui également le nouvel an laotien. En fait le nouvel an se fête durant une semaine... (Office du tourisme y compris), difficile de ne pas pouvoir faire ce que j’avais prévu. Je hèle un tuk-tuk et durant le trajet jusqu’à ma GH qu’il ne trouveras pas, je suis arrosé copieusement, mon réveil-téléphone “out”mon appareil photo en dérangement, mon argent “humide”, le tout que je vais essayer de sécher à l’aide de mouchoirs, serviettes, ventilateur... et de l’espoir que tout rentre en ordre après une nuit d’évaporation spontanée et d’une recharge générale des batteries. Au matin, tout fonctionne. Ouf!

16 avril – Pakse 2

Je pars à la découverte de la ville en commençant pas le pont des français et en me dirigeant en longeant le “Se Don” puis le Mékong, vers le pont japonais à proximité du marché où je me trouvais la veille.

Très vaste avec de l’alimentaire et des vêtements. J’ai assisté à la transaction de vente d’un cochon noir d’une vingtaine de kilos pour ~ de 20€. J’achète quelques fruits (Pitaya ou fruit du dragon, de très bonnes clémentines ou mandarines... Je fait une transaction pour un morceau de poulet grillé et de riz pour 5000 Kip (1/2€) et paie avec 10000 Kips... Impossible d’avoir la monnaie en dehors de l’annulation de la transaction, ce que je fis.

Je rentre difficilement à la GH, je devrais m’équiper d’une boussole ou d’un GPS... Demain, peut-être une journée vers le plateau des Boloven. Plus que 10 jours avant le Cambodge, je vais essayé de rester dans les villes avec électricité (Muang Khong ) vraisemblablement et de visiter à vélo Don Det, Don Khong et le 25 avril, passer la frontière à Voen Kham, peut-être hôtel à Kratie et remontée douce vers SiemReap  pour le 27.

Le parcours du propriétaire de ma Guest House, il parle français… sinon je n’aurais pu vous en parler…
Il a la soixantaine, a fait deux années scolaires en France début des années 60, est rentré au pays suite au départ des français du Laos vraisemblablement ensuite, est allé faire ses études en Pologne durant dix ans. En final il est allé travaillé à Strasbourg pendant dix sept ans. Maintenant, il est propriétaire d’une Guest House dans la maison de son enfance. Il est resté très traditionnaliste à ce que j’ai ressenti… en acceptant qu’une de ses employées lui lave les pieds ainsi que ceux de sa femme en signe  de respect, voire de soumission.
Après autant d’influence occidentale, les valeurs d’origine sont-elles les plus fortes ?

17 avril – Le plateau des Boloven

En minibus avec dix personnes dont deux parlant français, nous faisons connaissance. Je prendrai plaisir à parler et ne pas être “seul” à manger. nous montons à plus de mille mètres, là où les températures sont plus douces. Visites de plantation de thé, de café, de chutes d’eaux… se succèdent et me permette de voir d’autres ethnie avec leur environnement et un aperçu de leur de leur vie quotidienne. Une de leur particularité et de posséder de leur vivant leur cercueil, sous leur maison.

Demain, je prends le bus direction des 4000 iles, dernières semaine avant le Cambodge où je devrais entrer le samedi 25 mai afin d’être tranquillement à Siem Reap, le 27 avril.

18 avril – Pakse - Repos

Aujourd’hui, ce sera un massage et la mise à jour de mon blog

19 avril – Les 4000 Iles (Don Khong)

Ce matin, déjeuner matinal comme à l’habitué, un peu avant 7h. Je retrouve les deux bruxelloises après leur petit déj. et nous prenons un tuk-tuk jusqu’a la gare routière sud située à 8km. A peine arrivés, nous avons un sawngthaew en direction de Don Det et l’arrêt à Hat Xai Khum après 2 à 3 h de route me dépose au pied des transbordeurs vers l’ile de Don Khon. Après quelques échanges sur le prix, je traverse pour à peine 1€.  Je choisis, je pense, une des plus jolies Guest Housse de l’endroit.

Après un déjeuner laotien, je loue un vélo pour une journée. Le vélo pas top, me permet de faire le tour de l’ile et je rentre à l’image du vélo, très fatigué.

Le soir, je rencontre un suisse et une autrichienne qui me proposent de nous associer pour prendre le ,lendemain matin un bateau vers Don Det, mais il faut être au moins 5… rendez-vous est pris 8h.

20 avril – Les 4000 Iles (Don Det)

Ce matin, je suis au rendez-vous à 8h, mais les montres suisses ont du retard... Deux belges déjà rencontrés dans le bus de Luang Nam Tha à Luang Prabang sont OK pour le voyage. Nous négocions et un joli parcours entre les iles nous mène à destination. Comme toujours, mon premier objectif est de me débarrasser de mon sac, donc de trouver une chambre. Comme souvent elle est “chère” et pas très bien avec une douche sans eau et le générateur électrique à proximité…

Après un petit repas, je retrouve les belges et rencontre un couple de français. Nous nous décidons pour aller voir les dauphins du Mékong et les chutes d’eau. Re bateau et bel après midi.

C’est décidé, demain j’irai dans la guest House des français.

21 avril – Les 4000 Iles (Don Det)

Dès le début de la matinée, je  dépose mon sac à la nouvelle Guest House et “I walk”

Après avoir traversé l’ile de Dot Det dans sa plus grande dimension, je rejoins l’ile de Don Khon par le pont de la voie ferrée construit par les français comme un des éléments visant à faire du Mékong “l’autoroute” vers la Chine. Il en reste d’autres traces comme ces bouts de rails ou encore cette locomotive…

Je me dirige vers l’est de l’ile par un chemin très calme et sous une lourde chaleur. En passant je m’achète un débardeur, très lao… chez un aubergiste qui me raconta son parcours le lendemain. Il est allé faire ses études en Azerbaïdjan ensuite il a travaillé pour les assurances AGF, est venu en France plusieurs fois, à Vannes, Paris… Maintenant il possède un restaurant et ventes diverses et a  pour projet de construire une guest house, seul l’argent manque et sa vision actuelle n’est pas compatible avec celle des banques qui veulent une rentabilité immédiate, donc de commencer petit.

Je poursuis donc ma route vers d’autres chutes du Mékong. Le retour repasse par le village pour prendre la direction du sud, une sensation d’un temps lointain, immuable… Après avoir examiner les distances indiquées dans mon guide je me demande si ce ne sont pas des miles plutôt que des kilomètres … Une carte moins détaillée me confirme que le “kilomètres” de longueur de l’ile fait plus de quatre kilomètres. Fourbu, je rentre avec toujours mon mal de dos, mais j’en fais peu être trop.

Dans les trois iles que je viens de parcourir, j’ai vu beaucoup d’espace non cultivés, anciennes rizières sans eau, cadavres de grosses motopompes ayant fonctionner il y a quelques années. C’est peut-être l’industrie touristique qui est responsable, les iliens trouvant une moyen plus rentable de survivre. Je pense qu’ils se satisfont de quelques euros par jour pour vivre. A titre d’indication le prix de ma chambre en bois au dessus du Mékong, avec électricité deux heures en soirée et une salle de bain rudimentaire me coûte 3,5€ par jour et la “blanchisserie” un dollars par kilo.

Je pense aux 5,6 millions de laotiens et aux 80 millions de vietnamiens pour des superficies proches, ces derniers pourraient apporter toute leur énergie dans le développement de ces grands espaces à l’abandon ou exploités lorsque la pluie remplie toute seule, les rizières… Ceci me permet de rappeler une formule des colons français : “Les vietnamiens plantent le riz, les cambodgiens le regardent pousser et les laotiens l’écoutent”.

C’est décidé, je prends le bus pour  le Cambodge, dimanche matin, le 26 à 9h pour arriver à Siem Reap le 27 à Midi.

En voyageant sacs à dos, dormant dans des guest-houses, je rencontre des routards/touristes d’autres pays, d’autres continents. Dans le nord du Laos, il y avait des personnes proches de la trentaine, voir davantage, mais en minorité. Dans le reste du Laos, c’est une population plus jeune, entre 22 et 30 ans souvent très tatoués… J’ai peu de contact avec eux, pas même un bonjour, ils sont dans un monde où je ne suis pas : Beerlao, marijuana…. Je rencontre également des personnes, la trentaine en  couple ou en individuel à plusieurs. J’ai été très surpris de la fraternité des coréens très solidaires, heureux de se rencontrer, de se repasser les bons tuyaux sur les hôtels, les restaurants… Entre personnes parlant français, ce n’est pas aussi évident.