Cambodge 2009
(27 avril au 12 mai)
27 avril 2009 – Le bus pour Siem Reap
Départ en début de matinée, le propriétaire de ma Guest House me conduit et quelques autres touristes de Don Det, vers la rive est du Mékong et en direction de la route 13. Le transfert se poursuit par minibus en ramassant d’autres personnes. Vers les dix heures, nous sommes à la frontière du Cambodge. L’obtention du visa devant être délicate car les douaniers “demandent” le versement de dollars de bakchich pour obtenir le visa, les tampons d’entrée… Au premier stade, c’est la délivrance du visa de 30 jours pour 21$ au lieu des 20$ du visa, mais à ce niveau, le visa n’étant pas acquis, je n’ai pas trouvé la parade sans risquer de ne pas avoir le visa... Ensuite passage au bureau de contrôle et demande de versement de 2$, un pour les deux agents, un pour le chef… et là, je demande un reçu pour ce versement… un petit moment d’attente…. et ils me tamponnent le visa. Jai préalablement fait passer le message aux autres personnes voyageant avec moi, chacun décidant de son courage… de demander un reçu ou de payer. Globalement, la plus part des touristes s’exécutent encourageant ainsi de tels agissements.
Le paysage Cambodgien est plus verdoyant, plus riche avec des maisons à toits rouges, les routes assez bonnes. En fin de journée, je suis déposé à Kampong Cham où je vais passer la nuit. Le lendemain, je monte dans le second bus, place numérotée et me retrouve à coté d’un bonze d’environ quarante ans, enveloppé par ses voiles qui vont me tenir chaud et m’empêcher de recevoir l’air frais de la climatisation, ceci étant aggravé par son appropriation de l’ensemble des bouches d’aération que je récupère dès que je m’en aperçois. Durant la matinée, il mangera copieusement deux fois. A l’autre rangée de sièges, sont assises deux jeunes filles voilées, une avec un bonnet sur la tête et entièrement couverte par plus de 30°, la seconde avec un foulard sur la bouche.
J’arrive à Siem Reap un peu après midi. Je rejoins l’hôtel réservé par mon compagnon de voyage pour le Cambodge qui lui arrive de l’ile de la Réunion. Nous rencontrons notre chauffeur de Tuc-Tuc qui doit nous conduire pour la visite de la quasi totalité des temples d’Angkor, quatre jours non-stop…
Ce soir nous nous rendons photographier le coucher de soleil sur notre premier temple. Les quatre jours suivant, nous nous levrons tôt pour finir peu avant la tombée de la nuit.
28 avril au 1er mai 2009 – Visite non-stop des temples d’Angkor
Voici quelques photos prises durant les visites parmi les centaines que j’ai pu prendre…
2 et 3 mai 2009 – Repos
Nous nous donnons un peu de repos sous la forme d’une bonne balade en “bicycle” et Angkor Wat au coucher de soleil, en fait une éclaircie avant la pluie, avec une lumière proche d’un coucher de soleil.
Demain dimanche, nous nous rendons à vélo, en direction du grand lac au sud de Siem Reap.
Les 4 et 5 mai – Phnom Penh
Ville terne sans âme… Nous visitons le lycée où furent massacrés plusieurs dizaines de milliers de personnes “Doutch” actuellement en jugement alors que les plus grands responsables sont morts et les autres, occupent des fonctions politiques ou économiques majeures dans le pays.
Wikipedia résume : “Implication dans la dictature des khmers rouges” http://fr.wikipedia.org/wiki/Kang_Kek_Ieu
Doutch, Il a dirigé sous la dictature de Pol Pot (1975-1979) la prison Tuol Sleng, aussi connue sous le nom de S-21, située dans le centre-ville de Phnom Penh. Le bâtiment, qui abritait un lycée à l'origine, a servi de centre de torture. Seize mille « opposants » au régime (hommes, femmes et enfants) y ont été exécutés pendant cette période.
Précédemment, il a tenu dès 1971 un camp de rééducation dans la jungle, dans lequel a été enfermé l'anthropologue français François Bizot. Un livre de celui-ci, Le Portail, relate de longs dialogues entre l'auteur et Doutch, très éclairants sur le parcours idéologique du futur bourreau, qui n'était alors encore qu'un jeune fonctionnaire angoissé de bien remplir ses missions. En montrant le côté humain du jeune cadre Khmer Rouge, il rend paradoxalement encore plus effarant le rôle tenu ensuite par le futur bourreau de S-21.
Mon appareil photo passe au noir et blanc… As t’il été impressionné par les photos non prises dans le lycée ?
6, 7 et 8 mai – Kâmpôt réputé pour son poivre, le meilleur du monde…
Kâmpôt, petite ville tranquille où nous passons deux jours… un pour randonner, le second pour aller à Kep en vélo (plus 50 km A/R)
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Sur le retour de Kep à vélo, j’apprends à mes dépends qu’un vélo n’existe pas pour les autres véhicules, les 4x4 Lexus des militaires comme pour les camions. Ainsi après deux coups de klaxons préventifs, je suis renversé par l’un deux, à dégager… Je m’en sors avec beaucoup de chances et quelques égratignures. Le camion redémarre dès que je me relève…
Du 9 au 11 mai, la mer et Sihanouk ville…
Ville avec de belles plages où tout reste à faire pour la transformer en ville touristique de bord de mer
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Le 12/5, je passe la frontière thaïlandaise avec une journée à Bangkok avant de rejoindre Phuket où je vais me reposer de mon périple. Retour à Bangkok, le 25 et avion pour mon retour le 27/5 en fin de soirée pour arriver près de chez moi vers midi. |